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 Le roi des fous

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3 participants
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pufkine
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MessageSujet: Le roi des fous   Le roi des fous EmptyVen 12 Jan - 22:11

Citation :
eudi 11 janvier 2007, mis à jour à 14:00
Irak
George Bush défie les démocrates et l'opinion publique LEXPRESS.fr avec Reuters

En annonçant l'envoi de 21 500 renforts en Irak, le président américain prend le contre-pied du message des électeurs. Peu soucieux de sa popularité puisqu'il ne peut pas se représenter, il sème néanmoins le désarroi chez certains républicains


En annonçant un renforcement de la présence militaire américaine en Irak, George Bush défie ses adversaires démocrates, majoritaires au Congrès, et une opinion publique de plus en plus hostile à la guerre.

"C'est l'Histoire qui lui importe"
Deux mois après la gifle reçue par les républicains aux élections de mi-mandat, le président américain a pris le contre-pied des recommandations de la commission bipartisane Baker-Hamilton sur l'Irak, qui prônait un retrait progressif du corps expéditionnaire.

Lors de sa solennelle allocution télévisée mercredi soir, il a cherché à s'inscrire dans une perspective historique, assumant la responsabilité des erreurs commises et laissant sciemment de côté les questions de politique intérieure. Une posture qui s'explique en partie par le fait qu'il ne peut briguer un troisième mandat présidentiel en 2008, mais qui pourrait coûter cher au camp républicain.

"Nous voyons un président défier l'opinion publique comme cela ne s'est jamais vu dans notre histoire moderne", déclare Bruce Buchanan, politologue à l'Université du Texas.

"Pour lui, et il l'a souvent démontré, diriger c'est être prêt à défier l'opinion publique. Pour lui, c'est le moyen de montrer que vous êtes un chef. C'est l'Histoire qui lui importe. Son juge, ce n'est pas l'opinion publique mais les historiens. C'est cela qui compte et il n'est pas question pour lui de capituler."

Terrible scepticisme
Les démocrates ont dénoncé l'envoi de 21 500 hommes en renfort en Irak et se sont engagés à organiser un vote au Congrès sur la question, vote sans conséquence concrète car le président a le dernier mot sur les questions de défense. cela placera toutefois les élus républicains devant un dilemme à moins de deux ans des élections - soit soutenir la politique impopulaire de Bush, soit se démarquer de lui.

"De toute évidence, il y a un terrible scepticisme dans la population sur les conséquences de cette politique et les républicains seront ceux qui paieront le prix, quel qu'il soit", estime Andrew Taylor, analyste à l'Université de Caroline du Nord.

Défections républicaines?
Une dizaine de sénateurs républicains, voire plus, pourraient rompre avec la politique irakienne du président si la chambre haute organise un vote sur la question.

Ainsi, Norm Coleman, du Minnesota, qui craint pour sa réélection en 2008, est clairement opposé au renforcement du corps expéditionnaire. "Ce n'est pas une stratégie pour la victoire", a-t-il dit.

Sam Brownback, le très conservateur sénateur républicain du Kansas, jusqu'ici un soutien indéfectible de Bush, était mercredi à Bagdad où il a rencontré le Premier ministre Nouri al Maliki et a fait entendre, lui aussi, sa différence. "Je ne crois pas qu'envoyer plus de soldats en Irak soit la bonne réponse. Il faut une solution politique plutôt que militaire", a-t-il dit.

Mais les élus républicains sont toujours nombreux à se ranger derrière l'hôte de la Maison blanche et les candidats à l'investiture du parti pour 2008 sont largement en accord avec lui, comme le sénateur de l'Arizona John McCain. "Le succès ou l'échec en Irak n'est pas une question de politique partisane mais de sécurité nationale", a déclaré l'ancien maire de New York Rudolph Giuliani, qui soutient l'envoi de renforts.

Campagne pacifiste
Pour les démocrates, le plan dévoilé mercredi par le président offre une première occasion de l'affronter au Congrès, même s'il paraît difficile à beaucoup de refuser les enveloppes budgétaires réclamées pour soutenir les "boys".

"La décision du président est mauvaise pour l'Irak et mauvaise pour l'Amérique - et il est temps que le nouveau Congrès empêche Bush de s'enferrer obstinément dans sa stratégie d'échec en Irak", a déclaré John Edwards, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle.

"Le Congrès doit faire comprendre au président qu'il n'obtiendra pas l'argent (...) à moins qu'il ne présente un plan pour que les Irakiens prennent eux-mêmes en charge les responsabilités et que nous puissions enfin partir", a-t-il ajouté.

Plusieurs groupes pacifistes, syndicats et associations d'anciens combattants ont annoncé qu'ils allaient lancer jeudi une vaste campagne contre les projets du président.

Ancien gouverneur de l'Iowa, Tom Vilsack a invité ses compatriotes à signer des pétitions contre l'envoi de renforts, mesure qui, selon lui, "aggraverait encore l'erreur que Bush a commise en Irak".

Ca fait peur !!!!!!!!!!
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pufkine
Invité




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MessageSujet: Re: Le roi des fous   Le roi des fous EmptyVen 12 Jan - 22:19

Citation :
L'Iran et la Syrie dans la ligne de mire de Bush

Richard Hétu

La Presse

Collaboration spéciale

New York

Un discours en cache parfois un autre. Tout en dévoilant sa nouvelle stratégie irakienne mercredi soir, George W. Bush a lancé un avertissement à l'Iran qui constituait peut-être le coeur véritable de son discours.

Cet avertissement n'ayant pas fait les manchettes des journaux d'hier, Condoleezza Rice l'a amplifié au cours d'une journée où, au Kurdistan irakien, un raid américain a mené à l'arrestation d'au moins cinq employés du consulat iranien.

« Nous devons reconnaître que l'Iran l'Iran et la Syrie mais plus particulièrement l'Iran est engagé dans des activités qui mettent nos forces en danger », a déclaré la secrétaire d'État lors d'une audition devant le Congrès.



« Vous verrez que les États-Unis ne resteront pas inactifs et ne laisseront pas ces activités se poursuivre. »

La veille, le président Bush avait accusé l'Iran de soutenir les insurgés irakiens, lançant son avertissement sur un ton menaçant.

« Le succès en Irak consistera aussi à défendre son intégrité territoriale et stabiliser la région face au défi que représentent les extrémismes. Cela commence par le règlement des problèmes créés par l'Iran et la Syrie. L'Iran fournit un support matériel aux attaques contre les troupes américaines. »

Et le président des États-Unis d'ajouter : « Nous allons interrompre le soutien venu d'Irak et de Syrie à nos ennemis en Irak. »

Lors de son discours à la nation, le chef de la Maison-Blanche a en outre annoncé le déploiement d'un groupe aéronaval dans le golfe Persique. Cette décision coïncide avec la nomination de l'amiral William Fallon pour remplacer John Abizaid en tant que responsable du commandement central au Proche-Orient.

Le président a également annoncé l'envoi dans la région de « missiles antimissiles Patriot pour rassurer nos amis et alliés ».

Dans leurs commentaires sur le discours du président, plusieurs analystes militaires ont souligné à trait rouge ces déploiements qui n'ont rien à voir avec le conflit irakien.

« J'ai terriblement peur que nous ayons fait les premiers pas vers une guerre contre l'Iran et la Syrie », a commenté le colonel à la retraite Sam Granger lors d'une entrevue à la radio publique new-yorkaise. « Le premier élément d'un plan est l'envoi de navires de guerre supplémentaires. Nous le faisons. Et puis vous avez cette décision de déployer des missiles antimissiles Patriot. Les Iraniens sont les seuls à pouvoir nous menacer avec des missiles. De toute évidence, nous cheminons vers une frappe (militaire). »

Lors de son audition devant le Congrès, Condoleezza Rice n'a écarté aucun scénario quant à l'Iran et la Syrie. Au sénateur qui lui a demandé si le président avait cherché à préparer l'opinion publique à une confrontation militaire avec ces deux pays, la secrétaire d'État a répondu : « Le président ne retire aucune option de la table. »

Elle a cependant précisé que les États-Unis n'avaient pas l'intention de lancer une offensive sur le territoire iranien.

Tous les membres de l'administration Bush ne sont peut-être pas au même diapason sur ce sujet. En novembre dernier, le journaliste d'enquête Seymour Hersh affirmait dans le magazine The New Yorker que le vice-président Dick Cheney n'avait pas renoncé à une attaque contre l'Iran, dont le programme nucléaire l'inquiète au plus haut point.

Dans son reportage, Hersh citait un conseiller anonyme du Pentagone à propos de Dick Cheney et des autres faucons de Washington : « Ils croient qu'en frappant l'Iran, ils feront oublier les pertes en Irak. C'est jouer à quitte ou double. »

Quoi qu'il en soit de ce scénario, Condoleezza Rice quittera Washington aujourd'hui pour une tournée au Moyen-Orient, où elle s'arrêtera notamment en Arabie Saoudite et au Koweït, deux alliés arabes modérés des États-Unis qui voient d'un mauvais oeil la montée de l'Iran dans la région.

L'Iran a protesté hier contre le raid d'Erbil. Sans mentionner le consulat iranien, l'armée a reconnu avoir arrêté six personnes à la suite d'une opération « de routine » dans cette ville.

HARO SUR LE PLAN BUSH

La nouvelle stratégie irakienne de George W. Bush est en sérieuse difficulté dans la population et au Congrès, s'il faut se fier aux premières réactions à son discours de mercredi soir.

Pas moins de 70 % des Américains s'opposent à l'envoi de renforts en Irak, selon un sondage Ipsos réalisé pour le compte de l'Associated Press. Ils sont tout aussi nombreux à penser que la stratégie du président n'aidera pas à sécuriser l'Irak.

Au Congrès, où ils sont majoritaires, les démocrates veulent faire voter une motion contre l'envoi de soldats supplémentaires en Irak. L'impact de cette motion serait purement symbolique. « En choisissant l'escalade dans la guerre, le président est quasiment tout seul », a déclaré Harry Reid, chef de file des démocrates au Sénat.

Le président a pour sa part pris la route pour vendre son énième plan irakien. « Cette nouvelle stratégie ne produira pas de résultats immédiats, cela va prendre du temps », a-t-il dit aux militaires de Fort Benning, en Géorgie.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Il serait capable de provoquer une troisième guerre mondiale !!!!!!
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MessageSujet: Re: Le roi des fous   Le roi des fous EmptyVen 12 Jan - 22:20

Citation :
Peu soucieux de sa popularité puisqu'il ne peut pas se représenter
fuck

Mais si c'est pas une réaction de connard ca...
Mais c'est vrai que d'une certaine facon, le fait de n'avoir droit qu'à deux mandat est bien pour éviter un régime qui rappelle la monarchie, mais c'est mal parceque sur leur dernier mandat ils se foutent completement de l'opinion publique vu qu'ils ne seront jamais réélus, donc des personnes peu scrupuleuses pourront en profiter comme il le fait.
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MessageSujet: Re: Le roi des fous   Le roi des fous EmptySam 13 Jan - 7:49

Il est certain que l'envoi de 21000 G.I. ne va pas changer grand chose. D'un coup, c'est trop peu pour sortir le pays du chaos, d'un autre coté c'est trop our un pays censé se désengager...

J'avais prédit que l'Irak serait le nouveu Viet-Nam des américains et, actuellement, ca l'est. Ils y sont embourbés et bien que, comme pour le Viet-Nam, ils aient les moyens de pacifier l'ensemble du territoire, le conflit est devenu bien trop impopulaire pour l'opinion. Espérons que les USA, comme à l'époque, s'engage sur une période de "No More Iraq"qui se caractériserait par une diminution de leur influence en politique étrangère.

Maintenant, ce qui me fait marrer, ce sont les démocrates ! sourire Auparavant, ils étaient à 100% d'accord avec la politique belliciste du Bureau Ovale et maintenant, à les écouter, Bush est un dangereux va-t'en-guerrre qui faut arrêter. Idem pour les républicains, pourtant du même parti que le président, qui fond aussi du "L'Irak c'est pas bien" car ils sentent que l'opnion est chaude... Ces messieurs semble oublier que les USA appliquent la séparation des pouvoirs. Sans le soutien de ces personnes, se trouvant au Congrès, le président n'auraient jamais pu récolter les fonds nécessaires à sa croisade.
QU'est-ce que les candidats ne sont pas prêt à faire à l'aube des primaires, je vous le demande...

JB
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MessageSujet: Re: Le roi des fous   Le roi des fous EmptySam 13 Jan - 10:17

Entre des politiciens clientélistes ou jusqu'auboutistes, mon coeur balance...
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MessageSujet: Re: Le roi des fous   Le roi des fous Empty

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