Une bonne chose

Citation :

Union contre la malaria

La malaria sera-t-elle un jour éradiquée de la planète? Cette maladie, transmise par le moustique, fait chaque année un million de victimes dans le monde, dont 90 % en Afrique.
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Source:Info radio - 2 mar 2007 14:07

Un groupe pharmaceutique français et une fondation luttant contre les maladies oubliées ont uni leurs efforts pour mettre au point un médicament simple, efficace et très bon marché. Et on peut dire que c'est une belle histoire. Depuis des années, la DNDI (Drugs for Neglected Diseases Initiative), un groupe issu de MSF, milite pour trouver des médicaments en faveur des maladies négligées, notamment la malaria. Les médicaments existent. Il s'agit d'une combinaison entre une substance classique et une plante chinoise.

Seulement voilà, le traitement consiste en la prise de vingt-quatre comprimés différents pendant trois jours. Pas pratique quand il faut traiter des enfants ou des populations isolées. C’est là que le groupe français Sanofi-Aventis entre en scène. Il accepte de mettre au point un seul comprimé qui reprend les deux substances. Résultat: le traitement est limité à deux comprimés par jour pendant trois jours pour l'adulte et un seul comprimé à écraser dans la bouillie pour les enfants et les nourrissons.

En plus le traitement est très démocratique: un dollars par adulte, un demi dollar par enfant. Le médicament, baptisé ASAQ (acronyme de «Adapté, Simple, Accessible et de Qualité») n'est pas lié par un brevet. Il est donc disponible pour tous et vendu au prix coûtant. Vingt-cinq pays ont déjà fait la demande, essentiellement en Afrique.

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Pour une fois qu'un groupe pharmaceutique fait vraiment dans l'humanitaire, je pense que l'initiative mérite d'être soulignée

j'avais entendu la nouvelle, mais il était question de paludisme.

Callie a écrit:

j'avais entendu la nouvelle, mais il était question de paludisme.

Pareil.

Effectivement, il y a une erreur dans l'article et il s'agit du paludisme !

Ah ben ne vous excitez pas, je vais vous faire part d'un truc que j'ai appris ce matin de la bouche du médecin qui m'a vaccinée (mon bras ) : le paludisme et la malaria, c'est... la même chose !


(ouais moi non plus je savais pas )

Heureusement que je reste qu'un jour à Dehli sinon j'avais droit à celui-ci aussi

Bastet a écrit:

Ah ben ne vous excitez pas, je vais vous faire part d'un truc que j'ai appris ce matin de la bouche du médecin qui m'a vaccinée (mon bras ) : le paludisme et la malaria, c'est... la même chose !


(ouais moi non plus je savais pas )

Ah ben merci, on se couchera moins cons

Sans vouloir vous décevoir, un dollar par personne, dans un pays où les pauvres gagnent moins d'un dollar par jour, c'est assez cher hein...

Du reste, toutes les grandes compagnies pharmaceutiques font des trucs de ce type, on en parle pas c'est tout.

Tek Paf a écrit:

Sans vouloir vous décevoir, un dollar par personne, dans un pays où les pauvres gagnent moins d'un dollar par jour, c'est assez cher hein...

Oui mais ce ne sont pas eux qui paient leur traitement. C'est soit leur pays (bien moins pauvres qu'eux) ou des ONG.

Citation :

Du reste, toutes les grandes compagnies pharmaceutiques font des trucs de ce type, on en parle pas c'est tout.

Ouaip....

Tek Paf a écrit:

Sans vouloir vous décevoir, un dollar par personne, dans un pays où les pauvres gagnent moins d'un dollar par jour, c'est assez cher hein...

Du reste, toutes les grandes compagnies pharmaceutiques font des trucs de ce type, on en parle pas c'est tout.

Sans vouloir te contredire outre mesure, il y a des labos qui ne le font pas, regarde ce qui se passe vis à vis des laboratoires indiens qui fabriquent des génériques destinés aux pays pauvres! Il y a des laboratoires qui essaient de les interdire pour y vendre à la place leurs médocs au prix fort ! Les firmes pharmaceutiques et l'aide humanitaire ne font pas toujours bon ménage! De plus, ici, il s'agit d'un médicament conçu spécialement pour que les populations pauvres puissent le prendre aisément et il n'est protégé par aucun brevet !

Bastet a écrit:

Ah ben ne vous excitez pas, je vais vous faire part d'un truc que j'ai appris ce matin de la bouche du médecin qui m'a vaccinée (mon bras ) : le paludisme et la malaria, c'est... la même chose

Oui "paludisme" est le terme officiel", dont l'étymologie provient du latin, et "malaria" ça provient de l'italien.

JB

Ce que je trouve surtout intéressant, c'est surtout le fait que la maladie soit considérée comme "oubliée". Il y a effectivement des phénomènes de mode qui poussent les stars à se montrer (pour le sida, les myopathes, les handicapés moteurs, etc...) et à nous bourrer le crâne avec une seule et même maladie sur une période donnée.
Effectivement, ce n'est pas parce qu'on ne parle plus d'un problème qu'il n'existe plus...

pufkine a écrit:

Tek Paf a écrit:

Sans vouloir vous décevoir, un dollar par personne, dans un pays où les pauvres gagnent moins d'un dollar par jour, c'est assez cher hein...

Du reste, toutes les grandes compagnies pharmaceutiques font des trucs de ce type, on en parle pas c'est tout.

Sans vouloir te contredire outre mesure, il y a des labos qui ne le font pas, regarde ce qui se passe vis à vis des laboratoires indiens qui fabriquent des génériques destinés aux pays pauvres! Il y a des laboratoires qui essaient de les interdire pour y vendre à la place leurs médocs au prix fort ! Les firmes pharmaceutiques et l'aide humanitaire ne font pas toujours bon ménage! De plus, ici, il s'agit d'un médicament conçu spécialement pour que les populations pauvres puissent le prendre aisément et il n'est protégé par aucun brevet !

Sauf que le but indien, c'est pas de soigner des pauvres, c'est surtout de prendre le monopole aux occidentaux.

Funestes Desseins a écrit:

pufkine a écrit:

Tek Paf a écrit:

Sans vouloir vous décevoir, un dollar par personne, dans un pays où les pauvres gagnent moins d'un dollar par jour, c'est assez cher hein...

Du reste, toutes les grandes compagnies pharmaceutiques font des trucs de ce type, on en parle pas c'est tout.

Sans vouloir te contredire outre mesure, il y a des labos qui ne le font pas, regarde ce qui se passe vis à vis des laboratoires indiens qui fabriquent des génériques destinés aux pays pauvres! Il y a des laboratoires qui essaient de les interdire pour y vendre à la place leurs médocs au prix fort ! Les firmes pharmaceutiques et l'aide humanitaire ne font pas toujours bon ménage! De plus, ici, il s'agit d'un médicament conçu spécialement pour que les populations pauvres puissent le prendre aisément et il n'est protégé par aucun brevet !

Sauf que le but indien, c'est pas de soigner des pauvres, c'est surtout de prendre le monopole aux occidentaux.

Non mais c'est pas grave on te dit...

Quand les chinois fabriquent des Airbus en nous pompant notre technologie, c'est un drame...

Quand les indiens piquent les brevets de compagnies pharmaceutiques (qui coutent entre 500 millions et 1 milliard de $ en frais de R&D), c'est pas grave: ce sont des enculées de sociétés américaines, c'est bien fait na!

Entre nous, je ne savais pas que le gouvernement indien était composé de hippies altermondialistes... Caaaaaartmaaaaaan....



Du reste, il existe des moyens de légaux de fournir des génériques aux pays pauvres, et ce en accord avec l'OMC

Le règlement 816/2006 permet par exemple à la Communauté européenne d'octroyer des licences obligatoires pour des brevets visant la fabrication de produits pharmaceutiques destinés à l'exportation vers des pays connaissant des problèmes de santé publique. Et ouais...

Tek Paf a écrit:

c'est pas grave: ce sont des enculées de sociétés américaines, c'est bien fait na!

Non c'est Novartis

(quoi c'est pas mieux ? )


Enfin bon, plus sérieusement, pour nuancer la réponse de pufkin et la tienne, voilà les explications de MSF (juste pour montrer que tout n'est pas si simple) :

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Citation :

La compagnie pharmaceutique Novartis intente un procès au gouvernement indien. Si Novartis gagne ce procès, des millions de personnes dans le monde verront se tarir leurs sources de médicaments à prix abordable

Novartis est l’une des 39 compagnies pharmaceutiques qui avait intenté un procès au gouvernement sud-africain il y a 5 ans, avec la volonté de faire annuler la loi sud-africaine sur le médicament destinée à diminuer le prix des médicaments. Aujourd’hui, Novartis se relance dans une action en justice sur le même sujet et cible cette fois le gouvernement indien.

L’Inde est l’un des acteurs majeurs dans la production de médicaments à prix abordables, notamment dans le domaine des anti-rétroviraux pour soigner le VIH/sida. Jusqu’à 2005, l’Inde n’avait pas à délivrer de brevets sur les médicaments, ce qui a permis aux compagnies indiennes de produire, en toute légalité, des versions génériques, à un prix abordable, de médicaments sous brevets dans d’autres pays. Ces génériques sont utilisés pour le marché local indien et pour d’autres pays en développement. Plus de 50% des médicaments utilisés dans les pays en développement pour traiter les malades du VIH/sida proviennent ainsi d’Inde. Ces médicaments sont utilisés pour soigner 80% des 80.000 patients malades du sida suivis dans les programmes MSF de traitement du sida. Mais, depuis janvier 2005, l’Inde doit accorder des brevets pour les médicaments selon les règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), ce qui pourrait donc entraîner la fin de la production de médicaments moins chers.

Heureusement, l’Inde a élaboré une loi sur les brevets dont l’objectif est de protéger la santé publique. La loi indienne indique ainsi que les brevets ne seront accordés qu’aux seuls médicaments réellement innovants. Cette décision vise à empêcher une pratique courante des compagnies pharmaceutiques qui tentent d’obtenir des brevets pour des améliorations de médicaments existants déjà, afin d’étendre leur monopole sur ces médicaments. La loi indienne est très stricte sur le type de médicaments qui peuvent ou non être brevetés. Une disposition de la loi, unique en Inde, indique ainsi qu’aucun brevet ne peut être accordé pour une simple amélioration d’un médicament ou une molécule existant déjà.

En se basant sur cette loi, l’Inde a ainsi, pour la première fois, décide de rejeter une demande de brevet en janvier 2006 pour un médicament contre le cancer, l’imatinib mesylate, commercialisé par Novartis sous le nom de Glivec (Gleevec aux Etats-Unis).

Aujourd’hui, Novartis intente un procès au gouvernement indien, en contestant la loi indienne sur les brevets. Si Novartis obtient gain de cause et si la loi indienne est modifiée, il est probable que d’autres médicaments seront brevetés en Inde, ce qui limitera la disponibilité de versions génériques indiennes à prix abordables. Et ce, au détriment de millions de malades dans le monde dont la vie dépend de ces médicaments, notamment pour les patients atteints du VIH/sida.