[sc Humaine] espèce de procrastinateur!!!

non! ce n'est pas une insulte, je vous rassure, c'est juste le terme consacré pour désigner une personne qui a une tendance maladive à remettre les chose au lendemain.

la définition que l'on trouve sur wikipédia est très bien faite, alors je vous la met:

wikipédia a écrit:

La procrastination est un terme relatif à la psychologie qui désigne la tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions, qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non. Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque ça ne lui procure pas de gratification immédiate.

D'ailleurs, je vous encourage vivement à lire [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui a l'avantage d'être à la fois concis et assez complet.


Personnellement, je pense que je présente quelques symptomes. Par ex, j'ai tendance à ne faire le ménage qu'au dernier moment, en courant, même si j'ai eu toute la journée pour le faire tranquillou. Ou alors, j'ai tendance à attendre qu'on me mette "la pression" pour me décider à faire certaines chose (trier les chaussettes, mettre à jour notre album photo..)

Je sais que c'est un comportement qui agace facilement et je fais des efforts (si!! mon ange!! je fais des efforts). Mais c'est vraiment quelque chose que j'ai du mal à combattre.


et vous, vous sentez vous concernés? ou bien connaissez vous quelqu'un qui "souffre" de ce "mal"?

Bref, j'aimerais recueillir vos témoignages et avis sur la question.

Sans trop répondre à la question, je voudrais juste dire que autant je ne l'ai jamais employé en Français (ni même entendu), autant en Anglais, l'usage est pour ainsi dire... intensif

JB

"FAUT TOUJOUR REMETTRE AU LENDEMAIN CE QUE L'ON AURAIT PU FAIRE LA JOUR MEME "
Vieux proverbe,plein de bon sens


Blondie, parfois faignasse

LOl si je me sens concernée ^^;; Ben ouais ^^;; J'ai toujours tendantce à remettre au lendemin ce que j'ai a faire ^.^;;

Pas le courage de répondre maintenant... demain peut-être si j'ai le temps.

yoda a écrit:

Pas le courage de répondre maintenant... demain peut-être si j'ai le temps.

"Ne fais pas aujourd'hui ce que tu peux remettre à demain."

Callie a écrit:

Personnellement, je pense que je présente quelques symptomes. Par ex, j'ai tendance à ne faire le ménage qu'au dernier moment, en courant, même si j'ai eu toute la journée pour le faire tranquillou. Ou alors, j'ai tendance à attendre qu'on me mette "la pression" pour me décider à faire certaines chose (trier les chaussettes, mettre à jour notre album photo..)

Cac'est pas la procastination, c'est la loi de parkinson pas la même chose!

Chez moi, ce n'est qu'en ce qui concerne le ménage mais il faut dire que j'en ai plein le c... d'être le seul à me le taper et de devoir recommencer le lendemain le travail du jour précédent

Je n'aime pas trop que tout devienne une maladie ou un symptome.
Je trouve que c'est une facon de se 'déresponsabiliser', maintenant si on ne fait pas les choses à temps ce ne sera plus de notre faute, ce sera la faute de notre maladie...

"- Monsieur, je ne peux pas vous rendre mon exposé comme prévu, voyez vous, je souffre du syndrome appelé 'proscrination' et a cause de cela je remet toujours tout au lendemain, je me suis mis à faire l'exposé hier et je n'ai malheureusement pas eu le temps de le terminer. Fichu syndrome qui me pourrie la vie."

C'est un peu comme le principe du 'Don'.
Dire qu'un autre réussi là où nous avons 'échoué' parceque lui à un 'don' c'est pour se donner bonne conscience et ne pas admettre que si lui a réussi c'est parceque quand moi je travaillais 1h par jour, lui travaillait en 5h.

Alors moi, je ne suis pas une proscrinatrice, j'ai juste du mal à me mettre au travail et c'est entièrement ma faute. Et pour pallier à ce probleme il faut juste que je me foute un bon gros coup de pied au cul, et non que j'aille consulter un psy pour qu'il me dise que cela remonte à ma petite enfance ou quand je voulais manger je n'avais qu'à pleurer pour voir arriver un biberon et que du coup maintenant j'attend que les choses se fassent toute seules....

Laurelyn a écrit:

"- Monsieur, je ne peux pas vous rendre mon exposé comme prévu, voyez vous, je souffre du syndrome appelé 'proscrination' et a cause de cela je remet toujours tout au lendemain, je me suis mis à faire l'exposé hier et je n'ai malheureusement pas eu le temps de le terminer. Fichu syndrome qui me pourrie la vie."

oh mon dieu!!
si j'avais eut ce genre de news a mon epoque scolaire!!

Remettre souvent à la dernière minute, c'est fréquent quand on est un poil paresseux, mais quand on parle de procrastination, c'est quand ça en devient pathologique, pas quand faute de se filer des coups de pieds au derche on arrive pas à se mettre au taf. ça, ça arrive à tout le monde. Et heureusement, car ne jamais vouloir remettre au lendemain serait également terriblement pathologique, on dormirait jamais !

faut voir aussi l'optique du nom. En médecine, Trouvez un nom, c'est la fin du diagnostic. On file les médocs appropriés et c'est fini.

Dans d'autres domaines, ce n'est qu'une nomenclature pour voir de quoi on cause mais c'est tout.

Laurelyn a écrit:

Je n'aime pas trop que tout devienne une maladie ou un symptome.
Je trouve que c'est une facon de se 'déresponsabiliser', maintenant si on ne fait pas les choses à temps ce ne sera plus de notre faute, ce sera la faute de notre maladie...

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce point de vue. Bien que je reconnaisse que certaines personnes pourraient fort bien tomber dans ce piège, je pense que l'effet inverse peut aussi exister. En tout cas, c'est ma façon de voir les choses.

Car, une fois qu'un nom a été mis sur le problème, on peut mieux le cerner et y trouver des solutions.

Déjà, il est rassurant de savoir que l'on est pas tout seul à vivre le problème. Ensuite, tu sais qu'on va pouvoir te prendre au sérieux et qu'il existe un (des) moyen(s) de lutter.

Par ex, même si je ne suis certainement pas dans la catégorie "cas pathologique", je reconnais que ma tendance à la procrastination peut sans doute s'expliquer par un manque de confiance en moi et un certain soucis de perfection.
Maintenant que je comprends mieux le problème, je peux travailler dessus. En me concentrant, par exemple, sur le nombre de chose que j'ai réussi par le passé et en me disant qu'après tout, il n'y a pas de raison que je n'y arrive pas cette fois encore. Ou encore, en ce qui concerne mon soucis de perfection: travailler sur l'idée selon laquelle nul n'est parfait et qu'il est normal de faire des erreurs de temps en temps...