La neige est en deuil

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Citation :: L'écrivain français Henri Troyat n'est plus
L'écrivain Henri Troyat, romancier, essayiste et auteur dramatique français d'origine russe, à l'oeuvre prolifique et populaire, est mort dans la nuit de vendredi à samedi à l'âge de 95 ans, annonce "Le Figaro" lundi.

Auteur de plus de cent ouvrages, Henri Troyat, de son vrai nom Lev Tarassov, était le doyen de l'Académie française, où il siégeait depuis 1959.

«Je suis un malade d'écriture», admettait cette «bête» d'édition qui, pendant des décennies, a écrit avec succès un roman et une biographie chaque année. En 1994, un sondage en faisait l'écrivain préféré des Français.
La Russie, source d'inspiration

Biographies et fictions Henri Troyat n'a jamais écrit qu'en français. Mais sa terre natale lui a fourni une inépuisable source d'inspiration, notamment pour ses biographies des tsars (Ivan le Terrible, Catherine la Grande ou Nicolas Ier) et des classiques russes (Dostoïevski, Tolstoï, Gogol, Tchékhov, Tourgueniev etc.).

Attaché au réalisme du XIXè siècle, il a également publié des biographies des grands auteurs français de cette époque: Flaubert, Maupassant, Zola, Verlaine, Baudelaire ou Balzac.

Henri Troyat avait cependant l'ambition d'être «autre chose qu'un stéréotype d'écrivain franco-russe qui ne fait que des biographies et des histoires baignant dans la culture de ces deux pays».
Un romancier prolifique

Son oeuvre de fiction mêle nouvelles, récits psychologiques et cycles romanesques qui ont souvent connu un vif succès: «Tant que la terre durera» (1947), «Les Semailles et les moissons» (1953), «La Lumière des Justes» (1959), «Les Eygletière» (1965), deux sagas adaptées pour la télévision -, «Le Moscovite» (1974) et le cycle de Sylvie.
L'écrivain "doit disparaître"

Parmi ses romans, «La Neige en deuil» (1952) a été porté à l'écran et «Le Front dans les nuages» (1976) adapté à la télévision. Veuf depuis 1997, Grand Croix de la Légion d'Honneur, lauréat de plusieurs autres prix, il avait publié ses souvenirs en 1976: «Un si long chemin».

Il assurait n'avoir «jamais cédé aux modes commerciales: celles de l'érotisme, du nouveau roman ou de l'autofiction. Si elles amusent mes confrères, tant mieux. Mais moi, je m'en tiens éloigné. Le romancier doit s'effacer derrière ses personnages. Il doit leur donner naissance et disparaître immédiatement après».

agences/hof/cer

dans le carnet noir, on peut aussi rajouter un certain Delporte... sic

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